Formation Fondamentaux de la faune sauvage : un succès pour ce premier déploiement à Clermont-Ferrand

Que faire d’une tortue de Floride relâchée dans la nature ? Comment identifier les oisillons trop haut perchés ou les nandous adultes ? 20 stagiaires sont venus le 25 mars dernier à Clermont-Ferrand, leur valise débordant de questions relatives à la faune sauvage captive.

Une formation nouvelle à Clermont -Ferrand qui a remporté un franc succès

Le CVRH de Clermont-Ferrand organisait pour la première fois le module 1 de la formation "les fondamentaux de la faune sauvage captive". Ce fut un franc succès. L’unanimité des apprenants a attribué une note égale ou supérieure à 8/10 sur la qualité de la formation proposée, et sur l’atteinte des différents objectifs. La diversité des stagiaires et des intervenants a été propice aux échanges de pratiques et à la mise en réseaux.

Dans cette continuité, le CVRH de Clermont organisera dans le cadre des Universités d’été, une intervention relative aux « espèces exotiques envahissantes ». Ce sera l’occasion d’aborder leur impact sur les écosystèmes, mais aussi sur la santé humaine et l’économie, ainsi que la règlementation nationale en la matière.

Une réglementation spécifique et complexe à faire appliquer

Espèces invasives, contrôles des parc zoologiques et cirques, en passant par les animaleries et les « fishs pédicure », il faut dire que le domaine est vaste !

La détention pour l’agrément et aussi pour toutes les autres activités (transit, vente, élevage professionnel, présentation au public) des animaux d’espèces non domestiques obéit à une réglementation spécifique.

Cette réglementation est complexe, puisque liée au règne animal entier et à toute sa diversité. Elle est aussi évolutive également, notamment dans le contexte des exigences sociétales actuellement toujours plus fortes sur le plan du bien-être animal.

Une formation qui répond à l’enjeu de préservation du vivant

Cette formation poursuit plusieurs objectifs :

  • respecter les équilibres écologiques et préserver la biodiversité. Dans les cas où l’élevage contribue à la préservation de la biodiversité (cas des espèces menacées d’extinction), l’objectif est de développer la qualité des techniques d’élevage. Il importe également de prévenir les évasions d’espèces qui pourraient créer des déséquilibres dans le milieu naturel ;
  • garantir la sécurité et la santé des personnes. Ainsi, les parcs zoologiques, les aquariums et les cirques sont par exemple soumis à des contrôles pour éviter les blessures des personnes par des animaux ou la transmission de maladies (zoonoses) ;
  • s’assurer du bien-être des animaux dans les structures qui les accueillent ;
  • promouvoir la qualité des établissements et la technicité des éleveurs. Les conditions d’hébergement doivent être en effet adaptées aux caractéristiques biologiques des animaux et ainsi leur permettre de satisfaire leurs besoins physiologiques.
    Outre des considérations éthiques, prendre soin des animaux c’est conforter le lien entre le vivant et l’homme. C’est ainsi contribuer à lutter contre l’effondrement de la biodiversité alors que celle-ci est nécessaire à la vie humaine.

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